Saviez-vous que près de 60% des affections respiratoires chez les chevaux, et nécessitant une assurance animaux, sont liées à un environnement de stabulation inadapté ? L'histoire de Belle, une jument réformée des courses, illustre parfaitement l'impact d'un habitat repensé : après son transfert dans une écurie spacieuse avec un accès constant au pâturage, elle a retrouvé une vitalité qu'elle n'avait plus depuis des années. La qualité de vie des chevaux est directement liée à leur environnement.

L'habitat d'un cheval ne se limite pas à un simple box ou à une étendue de pâturage. Il englobe l'ensemble des éléments qui constituent son environnement de vie, un aspect crucial pour souscrire une assurance animaux adaptée : les abris, le type de sol, la qualité de l'air qu'il respire, la lumière, l'accès à l'eau et à la nourriture, les possibilités d'interactions sociales avec ses congénères et la manière dont les déchets sont gérés. Un habitat adéquat est la base d'une bonne santé équine.

Un habitat de qualité influence directement la santé physique du cheval, en impactant positivement son système respiratoire, son appareil locomoteur, sa digestion et son système immunitaire, des aspects importants à considérer pour l'assurance animaux. Mais il joue également un rôle crucial sur son bien-être mental, en réduisant le stress, en lui permettant d'exprimer ses comportements naturels et en assurant sa sécurité.

L'habitat intérieur : optimiser le box et l'ecurie pour le bien-être équin

L'environnement intérieur, en particulier le box et l'écurie, est un élément déterminant du bien-être équin d'un cheval qui y passe une part importante de son temps. Il est donc crucial de concevoir cet espace de manière à répondre à ses besoins fondamentaux en matière de confort, de sécurité, de santé et de limiter les risques nécessitant une assurance animaux.

Taille et conception du box pour une vie équine confortable

La taille du box est un facteur essentiel pour permettre au cheval de se déplacer librement, de se coucher confortablement et de se relever sans difficulté, des éléments clés pour éviter les blessures et les frais d'assurance animaux. Il est généralement admis qu'un box devrait avoir une superficie minimale de 12 mètres carrés pour un cheval de taille standard (environ 1m60 au garrot). Pour un poney, une superficie de 9 mètres carrés peut être suffisante. Cependant, il est important d'adapter ces recommandations en fonction de la morphologie et des habitudes du cheval. Par exemple, un cheval plus grand ou particulièrement actif aura besoin d'un box plus spacieux. Un box mal conçu augmente le risque de coliques et de blessures.

La hauteur du plafond joue également un rôle important, notamment pour assurer une bonne ventilation. Un plafond trop bas peut favoriser l'accumulation d'ammoniac et de poussières, ce qui peut irriter les voies respiratoires du cheval et potentiellement conduire à des problèmes de santé coûteux. Il est recommandé d'avoir une hauteur de plafond d'au moins 3 mètres dans l'écurie. Les matériaux utilisés pour les parois du box doivent être choisis avec soin pour garantir la sécurité du cheval et faciliter l'entretien. Le bois traité est un choix populaire en raison de sa robustesse et de son aspect chaleureux, mais il nécessite un traitement régulier pour éviter le pourrissement. Les parpaings sont une alternative plus économique et durable, mais ils peuvent être plus froids et moins esthétiques. Un box sûr réduit les risques d'accidents.

Le couchage (litière) : un élément clé pour la santé du cheval et son assurance animaux

La litière est un élément crucial du box, car elle assure le confort du cheval lorsqu'il se couche, absorbe l'urine et réduit les odeurs, contribuant ainsi à une meilleure hygiène et à une réduction des risques de maladies. Différents types de litière sont disponibles sur le marché, chacun présentant des avantages et des inconvénients spécifiques. La paille est la litière la plus traditionnelle et reste un choix populaire en raison de son faible coût et de sa disponibilité. Cependant, elle est peu absorbante et peut favoriser le développement de moisissures si elle n'est pas entretenue correctement. Les copeaux de bois sont plus absorbants que la paille et génèrent moins de poussière, mais ils peuvent être plus coûteux. Le lin et le miscanthus sont des alternatives écologiques et biodégradables, qui offrent une bonne absorption et un faible taux d'ammoniac. Le chanvre est également une option intéressante, car il est très absorbant et limite le développement des bactéries. Le choix de la litière impacte la santé respiratoire du cheval.

L'entretien de la litière est essentiel pour minimiser l'accumulation d'ammoniac et les risques respiratoires pour le cheval, ce qui peut réduire les besoins de soins vétérinaires et donc les coûts liés à l'assurance animaux. Il est recommandé de retirer les crottins et les zones souillées au moins une fois par jour et de renouveler complètement la litière une fois par semaine. Une bonne aération du box contribue également à réduire l'accumulation d'ammoniac. Il existe des techniques d'entretien avancées, comme l'utilisation de produits absorbants ou de désinfectants spécifiques, qui peuvent améliorer la qualité de la litière et réduire les risques de maladies. Une litière propre et sèche limite les risques d'infections podales.

  • Paille : Economique, traditionnelle, peu absorbante, peut contenir des allergènes.
  • Copeaux : Plus absorbants, moins de poussière, plus coûteux, choix populaire.
  • Lin/Miscanthus : Ecologiques, biodégradables, bonne absorption, faible taux d'ammoniac, onéreux.
  • Chanvre : Très absorbant, limite les bactéries, bon compromis qualité/prix.

Ventilation et qualité de l'air : prévenir les problèmes respiratoires et l'assurance animaux

Une bonne ventilation est primordiale pour maintenir un environnement sain dans l'écurie, réduisant ainsi les risques de maladies et les coûts liés à une assurance animaux. L'accumulation d'ammoniac, de poussières et de spores de moisissures peut avoir des conséquences néfastes sur la santé respiratoire du cheval, en favorisant le développement de maladies telles que la bronchite chronique ou l'emphysème. Une ventilation adéquate permet de renouveler l'air ambiant, d'éliminer les polluants et de maintenir un taux d'humidité correct. Il existe différentes solutions pour améliorer la ventilation, à la fois naturelles et mécaniques. La ventilation naturelle consiste à favoriser la circulation de l'air grâce à des fenêtres, des ouvertures et des courants d'air. La ventilation mécanique utilise des ventilateurs pour aspirer l'air vicié et insuffler de l'air frais. Un air sain est essentiel pour la santé respiratoire du cheval.

La surveillance de la qualité de l'air est essentielle pour détecter les problèmes de ventilation et agir en conséquence. Un test simple consiste à observer la condensation sur les fenêtres : si elle est excessive, cela peut indiquer un manque de ventilation. Il est également possible d'utiliser des capteurs de qualité de l'air pour mesurer les taux d'ammoniac, de poussières et d'humidité. L'investissement dans des capteurs peut prévenir des problèmes de santé coûteux. Un taux d'ammoniac supérieur à 10 ppm est considéré comme nocif pour les chevaux.

Lumière : un facteur essentiel pour le bien-être équin et la prévention des troubles

La lumière, et en particulier la lumière naturelle, est un élément fondamental pour la santé et le bien-être équin du cheval, influençant directement son besoin d'assurance animaux. Elle régule son cycle circadien, c'est-à-dire son rythme biologique, et influence sa production de vitamine D, essentielle pour la solidité des os et le bon fonctionnement du système immunitaire. Le manque de lumière naturelle peut entraîner des troubles du comportement, tels que la léthargie, la dépression ou l'agressivité. Il est donc important de maximiser l'apport de lumière naturelle dans l'écurie, en installant des fenêtres, des puits de lumière ou des toitures transparentes. L'éclairage artificiel peut compléter la lumière naturelle en hiver ou dans les écuries mal exposées. Il est préférable d'utiliser des lampes LED, qui consomment peu d'énergie et produisent une lumière de qualité. La lumière influence l'humeur et la santé du cheval.

Dans certains cas, la luminothérapie peut être envisagée pour les chevaux souffrant de troubles du comportement liés au manque de lumière. Cette technique consiste à exposer le cheval à une lumière intense pendant une période déterminée, afin de stimuler sa production d'hormones et de réguler son cycle circadien. La luminothérapie peut être une alternative aux traitements médicamenteux. Une étude a montré que la luminothérapie peut réduire les symptômes de la dépression hivernale chez les chevaux de 30%.

Un cheval a besoin d'au moins 8 heures de lumière par jour pour maintenir un bon équilibre hormonal. De plus, un box bien éclairé réduit le risque de blessures, car le cheval voit mieux où il met les pieds, minimisant ainsi les risques d'accidents et les recours à l'assurance animaux. Une écurie équipée d'un bon système d'éclairage permet de réaliser les soins et les manipulations en toute sécurité, même en l'absence de lumière naturelle. Un bon éclairage améliore la sécurité et le confort du cheval.

Abreuvement et alimentation : les clés d'une bonne hydratation et d'une digestion optimale, avec un impact sur l'assurance animaux

L'accès à de l'eau fraîche et propre est vital pour le cheval, affectant directement sa santé et réduisant les besoins potentiels d'une assurance animaux. Un cheval boit en moyenne 20 à 40 litres d'eau par jour, voire plus en cas de forte chaleur ou d'activité physique intense. Il est donc essentiel de lui garantir un accès constant à une source d'eau fiable. Différents types d'abreuvoirs sont disponibles : les abreuvoirs automatiques, qui se remplissent automatiquement lorsque le cheval boit, les seaux, qui doivent être remplis régulièrement, et les bacs, qui peuvent contenir une grande quantité d'eau. Le choix du type d'abreuvoir dépend des préférences du cheval, de la disponibilité de l'eau et des contraintes d'entretien. Il est important de nettoyer régulièrement les abreuvoirs pour éviter la prolifération des bactéries et des algues. Une bonne hydratation prévient les coliques et autres problèmes digestifs.

L'emplacement des points d'eau et des mangeoires doit être stratégique, de manière à favoriser le mouvement et l'hydratation. Par exemple, il est conseillé de placer le point d'eau à l'opposé de la mangeoire, afin d'encourager le cheval à se déplacer entre les deux. La gestion du foin est également un élément important à prendre en compte. Il est préférable d'utiliser des filets à foin ou des balles à foin pour limiter le gaspillage, réduire la poussière et favoriser une ingestion lente, ce qui est bénéfique pour la digestion du cheval. Une digestion lente et régulière réduit les risques de coliques.

  • Abreuvoirs automatiques : Pratiques, hygiéniques, nécessitent un raccordement à l'eau, peuvent geler en hiver.
  • Seaux : Simples, économiques, nécessitent un remplissage régulier, risque de salissure.
  • Bacs : Grande capacité, adaptés aux groupes de chevaux, nécessitent un nettoyage régulier, encombrants.

Sécurité : protéger votre cheval et minimiser les risques, un aspect clé de l'assurance animaux

La sécurité du cheval est une priorité absolue dans l'aménagement de l'habitat intérieur, impactant directement le coût et la nécessité d'une assurance animaux. Les matériaux utilisés doivent être non toxiques, résistants et exempts d'objets coupants ou saillants qui pourraient blesser le cheval. Les portes et les fermetures doivent être sécurisées pour empêcher le cheval de s'échapper. Il est également important de mettre en place des mesures de protection contre les incendies, en installant des extincteurs et en élaborant un plan d'évacuation en cas d'urgence. Un environnement sécurisé réduit les risques d'accidents et de blessures.

Un entretien régulier de l'écurie et des box est essentiel pour identifier et corriger les problèmes de sécurité. Il est important de vérifier régulièrement l'état des parois, des clôtures, des portes et des fermetures, et de réparer les éléments endommagés. Il est également conseillé de ranger les outils et les équipements de manière à éviter les accidents. Une inspection régulière permet de détecter et de corriger les problèmes potentiels.

L'habitat extérieur : aménager et gérer le pâturage pour une vie équine saine et équilibrée

Le pâturage est un élément essentiel du bien-être équin du cheval, impactant positivement sa santé et pouvant influencer les besoins en assurance animaux. Il lui permet de se déplacer librement, de brouter de l'herbe fraîche et d'interagir avec ses congénères. Un pâturage bien aménagé et bien géré offre de nombreux avantages pour la santé physique et mentale du cheval.

Superficie du pâturage : un équilibre crucial pour la santé du sol et le bien-être du cheval

La superficie du pâturage doit être adaptée au nombre de chevaux et à la qualité du sol. En général, il est recommandé de prévoir au moins 0.5 à 1 hectare de pâturage par cheval, un facteur important pour le bien-être animal et la limitation des risques nécessitant une assurance animaux. Cependant, cette recommandation peut varier en fonction de la richesse du sol, du climat et des pratiques de gestion. Le surpâturage, c'est-à-dire une utilisation excessive du pâturage, peut entraîner la dégradation du sol, la prolifération des mauvaises herbes et le développement de parasites. Le sous-pâturage, c'est-à-dire une utilisation insuffisante du pâturage, peut favoriser le développement d'herbes grossières et peu appétentes. Il est donc important de trouver un équilibre entre l'offre et la demande en herbe. Un pâturage bien géré réduit les risques de coliques et de problèmes de sabots.

Il est estimé qu'un cheval consomme environ 2% de son poids vif en matière sèche par jour, ce qui influence directement la superficie nécessaire du pâturage. Si votre cheval pèse 500kg, il aura besoin d'environ 10kg de matière sèche par jour. La capacité de production d'herbe d'un pâturage varie considérablement en fonction de la saison et des conditions climatiques. Il est donc crucial de surveiller l'état du pâturage et d'adapter la gestion en conséquence. L'analyse régulière de la qualité de l'herbe est un investissement rentable.

Types de plantes et gestion du pâturage : assurer une alimentation saine et prévenir les risques

La composition floristique du pâturage a un impact direct sur la santé et le bien-être du cheval, influençant le besoin potentiel d'une assurance animaux. Il est important d'identifier les plantes toxiques et de les éliminer. Certaines plantes, comme le séneçon, le datura ou le laurier-rose, peuvent provoquer des intoxications graves chez le cheval. Il est également conseillé de semer des espèces fourragères adaptées au climat et au type de sol, telles que le ray-grass anglais, la fétuque élevée ou le trèfle blanc. Ces plantes sont riches en nutriments et offrent une bonne digestibilité. Un pâturage diversifié favorise une alimentation équilibrée.

La rotation des pâturages est une technique essentielle pour favoriser la repousse de l'herbe, limiter le parasitisme et améliorer la santé du sol. Elle consiste à diviser le pâturage en plusieurs parcelles et à faire paître les chevaux alternativement sur chaque parcelle. Le fauchage et le hersage sont également des pratiques importantes pour maintenir la qualité du pâturage. Le fauchage permet d'éliminer les herbes hautes et les mauvaises herbes, tandis que le hersage permet d'aérer le sol et de répartir les crottins. Une gestion proactive du pâturage réduit les besoins en soins vétérinaires.

  • Rotation des parcelles : Favorise la repousse, limite le parasitisme.
  • Fauchage : Elimine les herbes indésirables, améliore la qualité de l'herbe.
  • Hersage : Aère le sol, répartit les crottins, améliore la fertilité.

Abreuvement et ombrage : protéger le cheval des intempéries et assurer son confort

L'accès à de l'eau propre et fraîche est tout aussi crucial sur le pâturage qu'à l'écurie, impactant directement la santé du cheval et ses besoins potentiels en assurance animaux. Il est important de prévoir un point d'eau accessible en permanence, même en cas de forte chaleur. L'ombrage est également un élément essentiel pour protéger les chevaux de la chaleur et des insectes. L'ombrage peut être naturel, grâce à des arbres, ou artificiel, grâce à des abris. Il est recommandé de prévoir un abri pour chaque cheval, afin qu'il puisse s'y réfugier en cas de besoin. La température corporelle d'un cheval peut augmenter rapidement en cas de forte chaleur, il est donc important de lui offrir des solutions pour se rafraîchir. Un abri permet de protéger le cheval du soleil, du vent et de la pluie.

L'installation d'un système d'abreuvement automatique sur le pâturage peut simplifier la gestion de l'eau. De plus, la présence d'arbres procure un abri naturel contre le soleil et le vent. Les arbres contribuent également à la biodiversité du pâturage et améliorent la qualité du sol. La mise en place d'un système d'abreuvement efficace peut réduire le gaspillage d'eau jusqu'à 20%.

  • Arbres : Ombrage naturel, protection contre le vent, amélioration de la biodiversité, habitat pour la faune.
  • Abris : Protection contre le soleil et la pluie, solution alternative à l'ombrage naturel, coûteux.

Clôtures : délimiter le pâturage et assurer la sécurité du cheval, un aspect crucial pour l'assurance animaux

Les clôtures sont indispensables pour délimiter le pâturage et empêcher les chevaux de s'échapper, un facteur important pour la sécurité du cheval et la réduction des risques nécessitant une assurance animaux. Différents types de clôtures sont disponibles : le bois, le fil électrique, le ruban, les clôtures en PVC. Le choix du type de clôture dépend des contraintes budgétaires, de l'esthétique et de la sécurité. Les clôtures en bois sont esthétiques et robustes, mais elles nécessitent un entretien régulier. Le fil électrique est une solution économique et efficace, mais il nécessite une source d'alimentation. Le ruban est plus visible que le fil électrique et réduit le risque de blessures. Les clôtures en PVC sont durables et ne nécessitent pas d'entretien, mais elles peuvent être plus coûteuses. Une clôture solide et bien entretenue prévient les évasions et les accidents.

La hauteur et la tension des clôtures sont importantes pour empêcher les chevaux de s'échapper. Il est recommandé d'avoir une hauteur de clôture d'au moins 1m20 pour les chevaux adultes. L'entretien régulier des clôtures est essentiel pour garantir leur efficacité et leur sécurité. Il est important de vérifier régulièrement l'état des poteaux, des fils et des rubans, et de réparer les éléments endommagés. Un contrôle annuel des clôtures permet de détecter les faiblesses et de prévenir les incidents.

Gestion des déchets : prévenir le parasitisme et améliorer la qualité du sol

La gestion des déchets, et en particulier des crottins, est un aspect important de la gestion du pâturage, impactant directement la santé du cheval et influençant ses besoins en assurance animaux. Le ramassage régulier des crottins permet de limiter le parasitisme, de réduire les mauvaises odeurs et d'améliorer l'esthétique du pâturage. Les crottins peuvent être compostés pour fertiliser le pâturage. Le compostage permet de transformer les déchets organiques en un amendement riche en nutriments, qui peut être utilisé pour améliorer la qualité du sol. La gestion des eaux usées est également importante, notamment si le pâturage est situé à proximité d'une source d'eau. Un pâturage propre et bien entretenu réduit les risques de maladies parasitaires.

Pour construire un composteur à crottins efficace, il est important de choisir un emplacement approprié, de prévoir un système de ventilation et de retourner régulièrement les déchets. Le compostage permet de réduire le volume des déchets, d'éliminer les agents pathogènes et de produire un engrais naturel de qualité. Un composteur bien géré peut réduire le volume des crottins de 50% en quelques mois, tout en produisant un fertilisant naturel pour le pâturage. Le compostage permet également de valoriser les déchets et de réduire l'impact environnemental.

Prévention de l'érosion : protéger le sol et préserver l'environnement

L'érosion est un problème courant dans les pâturages, en particulier dans les zones pentues ou soumises à des fortes pluies. L'érosion peut entraîner la perte de sol fertile, la dégradation de la qualité de l'eau et la pollution de l'environnement. Il existe différentes techniques pour prévenir l'érosion, telles que l'aménagement de zones de drainage, l'utilisation de paillage pour stabiliser les sols et la plantation d'arbres et d'arbustes pour maintenir le sol.

La plantation d'arbres et d'arbustes est une solution particulièrement efficace pour prévenir l'érosion. Les racines des arbres et des arbustes maintiennent le sol et réduisent le ruissellement. Les arbres et les arbustes contribuent également à la biodiversité du pâturage et offrent un abri aux animaux sauvages. La mise en place de techniques de permaculture peut également aider à améliorer la gestion des pâturages et à prévenir l'érosion. Les arbres brisent également la force du vent, réduisant ainsi l'érosion éolienne.

L'environnement global : gestion du stress et des interactions sociales pour une assurance animaux optimale

L'environnement global d'un cheval, qui inclut ses interactions sociales, son niveau de stimulation et sa gestion du stress, est un facteur déterminant de son bien-être psychologique et de sa santé globale, influençant directement le besoin potentiel d'une assurance animaux. Il est important de créer un environnement qui favorise l'expression de ses comportements naturels, réduit le stress et lui offre des opportunités de stimulation et d'enrichissement.

Interaction sociale : favoriser la vie en groupe pour un cheval équilibré

La vie en groupe est essentielle pour le bien-être psychologique des chevaux. Les chevaux sont des animaux sociaux qui ont besoin d'interagir avec leurs congénères pour se sentir bien. L'isolement social peut entraîner des troubles du comportement, tels que l'anxiété, la dépression ou l'agressivité. Il est donc important d'aménager l'habitat de manière à faciliter les interactions sociales, en permettant aux chevaux d'avoir un accès visuel, de se toucher et de jouer ensemble. La présence d'un groupe stable favorise la création de liens sociaux et réduit les tensions. Un cheval vivant en groupe est généralement plus calme et moins sujet au stress.

Lors de l'introduction d'un nouveau cheval dans un groupe, il est important de procéder progressivement, afin de limiter le stress. Il est également conseillé de surveiller les interactions entre les chevaux, afin de détecter les signes de dominance ou de conflit. Il est prouvé qu'un cheval vivant en groupe a un niveau de cortisol (hormone du stress) plus bas de 15% qu'un cheval vivant seul. L'observation attentive permet de prévenir les blessures et de garantir le bien-être de tous les chevaux.

Stimulation et enrichissement environnemental : combattre l'ennui et favoriser l'activité

L'ennui et le manque de stimulation peuvent également entraîner des troubles du comportement chez le cheval. Il est donc important de lui fournir des opportunités de s'exprimer naturellement, en lui permettant de brouter, de gratter, de jouer et d'explorer son environnement. L'utilisation de jouets et d'objets d'enrichissement, tels que des ballons, des branches à ronger ou des pierres à lécher, peut stimuler son intérêt et réduire l'ennui. L'aménagement d'un parcours de jeu, avec une pente douce, un tronc d'arbre ou des obstacles simples, peut également être bénéfique. Il est estimé qu'un cheval passe environ 60% de son temps à brouter lorsqu'il est au pâturage, soulignant l'importance de lui offrir des opportunités de pâturage variées. Un environnement stimulant favorise l'activité physique et réduit les risques de problèmes de santé.

  • Ballons : Stimulent l'intérêt, favorisent le jeu, améliorent la coordination.
  • Branches à ronger : Satisfont le besoin de mastication, réduisent le stress.
  • Pierres à lécher : Apportent des minéraux et des oligo-éléments, préviennent les carences.

Gestion du stress : créer un environnement calme et sécurisant

Le stress peut avoir des conséquences néfastes sur la santé et le bien-être du cheval. Il est donc important d'identifier les sources de stress dans son environnement, telles que le bruit, le mouvement, les changements de routine ou les manipulations brusques, et de les minimiser. Il est également important de créer un environnement calme et sécurisant pour le cheval, en lui offrant un abri, un espace personnel et une routine stable. Les changements brusques dans l'alimentation ou l'environnement peuvent provoquer des coliques chez le cheval. Il est donc important de procéder progressivement lors de tout changement. Un environnement stable et prévisible réduit le stress et améliore le bien-être du cheval.

Dans certains cas, des techniques de relaxation, telles que les massages ou l'aromathérapie, peuvent être utilisées pour réduire le stress du cheval. L'utilisation d'huiles essentielles, comme la lavande ou la camomille, peut favoriser la relaxation et le sommeil. Un massage régulier peut aider à soulager les tensions musculaires et à améliorer la circulation sanguine. Un environnement calme et sécurisant contribue à une meilleure santé mentale et physique.

Adaptation au climat : protéger le cheval des conditions météorologiques extrêmes

L'adaptation au climat est un aspect important de la gestion de l'habitat du cheval, impactant sa santé et pouvant influencer ses besoins en assurance animaux. Il est important de le protéger contre la chaleur en lui offrant de l'ombre, de la ventilation et de l'eau fraîche. Il est également important de le protéger contre le froid en lui offrant un abri, des couvertures et une alimentation adaptée. En hiver, un cheval a besoin d'environ 1,5 à 2 fois plus de calories qu'en été pour maintenir sa température corporelle, soulignant l'importance d'adapter son alimentation. En cas d'intempéries, telles que la pluie, la neige ou le vent, il est important de lui offrir un abri sûr et confortable. Une bonne adaptation au climat permet de prévenir les problèmes de santé liés aux conditions météorologiques.

En été, il est conseillé de doucher le cheval régulièrement pour le rafraîchir, en particulier après une activité physique intense. En hiver, il est important de vérifier régulièrement l'état de ses pieds pour prévenir les problèmes de fourchette. L'adaptation de l'habitat aux conditions climatiques permet de garantir le confort et la santé du cheval tout au long de l'année. Un abri bien conçu peut réduire le stress thermique jusqu'à 40%.